Acerca de

À l'aube du dixième anniversaire de la chute du dictateur Mouammar Kadhafi, la Libye est en proie au chaos et privée de structure étatique. Les tentatives d'apaisement menée par l’ONU à travers des médiations ne seront pas venues à bout de la division. À l'ouest, le gouvernement libyen d'union nationale (GNA) dirigé par le premier ministre par intérim Abdel Hamid Dbeibah en remplacement de  Fayez el Sarraj reconnu par les Nations Unies mais qui n'avait pas été validé par le parlement. À l'est, l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar. Ainsi ces deux groupes bénéficient du soutien des "pays amis".  Le conflit entre ces deux camps se joue désormais aux portes de la capitale, Tripoli, sur fond d'implication croissante de puissances étrangères. Même si nous avons une troisième force montante qui est Saïf Al-Islam Kadhafi, fils de l’ex-dictateur Mouammar Khadafi et qui se contente de soutien locaux car délaissé au niveau international, force est de constater que l'est et l'ouest constituent les forces majeurs dans ce conflit.

 Les élections présidentiels initialement prévues le 24 décembre 2021 et reportées en janvier 2022 soit un mois après nous plongent dans une atmosphère d'incertitude. Mais nul doute que ces deux camps suivront leur ligne jusqu'au bout.

 

​